o Abbiati Christian - 21/10/12

A sombrer sans panache on échoue sans regrets

Dans un derby toutes les victoires sont belles et les interistes peuvent la savourer, mais elle laisse aux adversaires un comme goût amère de médiocrité au regard de la prestation proposée, en témoigne ce ballon millimétré déposé dans les pieds d’un très peu inspiré Milito par Christian Abbiati, le gardien de 32 ans nous laissant ici un concentré de l’empreinte qu’il laissera sur l’un des plus grands clubs du monde, la Milan AC.

Christian Abbiati à surement beaucoup de qualité mais il a un très grand défaut qu’il ne pourra jamais effacer : il est né 6 mois après Gianluigi Buffon. C’est dire que ses quatre matches avec la Squadra Azzura de 200 à 2005 ne l’ont pas permis de se montrer au niveau international. Il en va de même pour ses quinze ans de carrière chez les Rossoneri, qui décortiquées à la loupe révèlent  son manque flagrant d’influence sur l’équipe. En effet la ligue des Champions 2003, son unique  trophée international, a été glané sur le banc de touche car le titulaire était le brésilien Dida, champion du Monde 2002. Il n’a pas inscrit l’autre Ligue des Champions obtenue en 2007 par le Milan à son compteur  car il était prêté  au Torino.

Vegétant au milieu du classement, le Milan AC a fait son plus mauvais début de saison depuis plusieurs décennies avec une série historique de  trois défaites de suite à domicile. Pire est de voir que le jeu ne suit pas, ou plutôt ne précède pas l’espoir de voir une éclaircie, aggravé par l’inquiétude de ne pas voir les postes de Silva, Ibra et Abbiati remplacés.

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