o Sissoko Mohamed - 21/11/12

Faire un contre avec une attaque placée nécessite l'apport offensif des milieux récupérateurs.

Mohamed Sissoko n'a pas réussi à optimiser la criculation et le mouvement mis en place par Carlo Ancelloti, à l'image de ses difficulté à trouver sa place dans le dispositif parisien. Son rôle ne se cantonne pas à ce qu'il fait de mieux, c'est-à-dire le harcèlement et la récupération (quand il n'est pas averti), mais surtout à sa servir de liant à la relance entre les lignes ; son soutien auprès des créateurs doit permettre aux pointes de préparer au mieux leur appel en profondeur, puisque c'est manifestement ce schéma de jeu qui est retenu par le tacticien italien depuis le début de saison. La preuve en est : dans ce match Paris a décanté la situation difficle en marquant en contre, il en va de même pour la construction placée qui elle finit souvent dans la précision d'un ballon en profondeur exploitant au mieux de la vitesse des attaquants.

Dans jeu de remise en triangle amorcée par néné qui aspire toute les milieux Ukrainiens, Sissoko se retrouve seul entre deux lignes doit remettre impérativment le ballon à lavezzi dans la profondeur pour continuer à bénéficier de cette égalité numérique, connaissant sa vistesse et sa force de percussion l'Argentine se serait donné à coeur joie, mais au milieu de ça il lui a donné dans les pieds, voire même en retrait, preuve d'un dispositif tactique par encore assimilé par le franco-malien. Né en 1985 en seine-maritime et formé à Auxerre, Mohamed Sissoko aurait dù être un des joueurs de l'ère QSI à s'intégrer le plus facilement au groupe, mais son agrressivité et son parcours professionnel ne l'aident pas à gagner en stabilité. Passant par des clubs pourtant très prestigieux comme Valence, Liverpool et la Juventus, il n'est jamais devenu réellement titulaire et s'est contenté en moyenne d'une vingtaine de match par saisons. C'est au milieu des Matuidi, Motta, Varratti et Chatôme qu'il doit faire sa place aujourd'hui, avec seulement 3 matchs en championnat et 3 en Ligue des Champions le créaneau est court : il ne peut se permettre de tels ruptures de jeu, aussi infimes soient elles.