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Au pied du but

o Morel Jeremy - 13/01/13

 

Ce n'est pas parce qu'on a les pieds sur le terrain qu'on a pas la tête dans les vestiaires

Jérémy Morel a appris à ses dépends que le jeu reprend dès le coup de sifflet, surtout après un retour au vestiaires où les joueurs d'Elie Baup ont passé la première mi-temps en revue comme une situation difficile mais pas inextricable : deux buts peuvent se remonter si les acteurs y mettent du leur. A l'image de sa première saison catastrophique a Marseille, le latéral gauche a enterré les espoirs de son équipe moins de 30 secondes après la reprise, permettant aux Sochaliens de sortir de la zone rouge après 20 journées de championnat et cette victoire 3 à 1 à domicile. Avec 26 tirs et 70 % de possession de balle, Marseille ne sort pas verni d'une rencontre où elle a été en supériorité numérique pendant la dernière demi-heure. Certes Morel n'est peut-être pas l'unique responsable, mais son manque cruel de serenité révèle la difficulté qu'il a s'intégrer dans une équipe pourtant en sous-effectif. Etait-il taillé pour le rôle? Bon joueur de ligue 2 et capitaine dans le ventre mou de Ligue 1, le natif de Lorient à passé 17 ans sous les couleurs des Merlus, son club formateur. Transféré à 28 ans en 2011 chez les vice-champions de France, il a connu la série des 13 défaites consécutives puis la non-qualification en Ligue de Chamipons, devenant ainsi la cible des supporters marseillais.

Les Sochaliens ont eux idéalement entamé leur deuxième mi-temps par un coup de pied tactique permettant de gagner du terrain. En effet, trouvant la touche à la manière d'un botteur de rugby dans les derniers mètres marseillais, ils peuvent ainsi occuper l'espace et don gener la relance Phocéenne. Sur la touche Rod fanni exorte ses coéquipier à se libérer, sentant la menace se préciser. Son long ballon ricoche entre David Sauget et Joey Barton pour finir dans les pieds de Cédric Bakambou qui transperce une défense arrétée avant de servir Sébastien Roudet en relais avec Sloan Privat pour un centre bien senti. Tellement bien que Morel, sous la pression de Rafael Dias, pris le ballon en demi-volée et Steve Mandanda a contre-pied, comme un coup de massue sur une mi-Temps qui n'avait pas encore débuté. La fin d'un match résonnait dans leur tête au moment même la reprise du jeu n'était sifflée, expérience doulourseuse et grosse deception pour une équipe qui avait l'occasion reprendre la rennes du chamiponnat à hauteur de l'Olympique Lyonnais.

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