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Au pied du but

o Schneiderlin Morgan - 01/01/13


 
Apprendre n'est pas qu'un plaisir, c'est aussi une douleur.
  
Il tient outre-Manche une place importante dans le dispositif de Southampton cette saison comme depuis quatre années où toutes les expériences lui ont été offertes : du football comme sur s'il en pleuvait. Auteur d'un match solide face au Gunners ce premier jour de 2013, Morgan Schneiderlin a connu pourtant bien des péripéties avant de se montrer au plus haut niveau après une formation des plus classiques au Racing club de Strasboug, ville où il est né en 1989. Selectionné chez les Bleus depuis ses 17ans, le plus jeune professionnel de son club quitte la Ligue 1 à 19 ans après seulement deux appartitions pour atterir en Championship anglaise (D2) alors que les grands clubs le courtisaient, à la grande surprise de tous. Il voulait de la rudesse et du temps de jeu, il n'a pas été déçu : dans la foulée de son arrivée les Saints descendaient en League One (D3) et appelaient les supporters à payer leurs salaires (145 000 euros). En 2010 l'entreprise suisse de construction Liebherr reprend le club puis gère intelligemement les hommes et le jeu... Schneiderling est aujourd'hui le taulier d'un promu 2012 plus heureux que jamais, milieu relanceur surnommé Spiderman par les supporters tant il est présent sur le terrain.
  
Jamais pendant 90 minutes les hommes d'Arsène Wenger n'ont été en mesure d'inquiéter une équipe de Southamton au bord de la relegation car trop joueuse, encore trop loin du niveau de la Premier League. Pourtant les joeurs de Nigel Adkins on été sérieux et appliqués dans la construction offensive comme danss le regroupement défensif, à l'image de la prestation rigoureuse de Morgan Schneiderlin qui a su se mettre en évidence face aux grands clubs qu'il a snobé en 2008. C'est Lukas Podolski qui en fera les frais, symbole d'une attaque des Gunners impuissante sur la rencontre, égalisant par un but contre son camp. Sur un ballon anodin de Steven Davis, le jeune Schneiderlin tente d'amorcer une relance en une-deux avec son latéral droit Jack Corck, mais l'international allemand sent le coup et se rue sur lui comme un taureau sur un matador. L'Alsacien n'a eu besoin que d'une maleurheuse feinte pour faire croire à l'attaquant qu'il était tombé dans son piège. Pivotant habilement pour profiter de l'espace libéré, il a tout le temps pour ajuster ses longs ballons dont il a le secret, trouvant Ricki Lambert de la tête. Ce n'est pas seulement la technique, ni le sang-froid, qui font la différence entre un joueur comme Podi, au meilleur de sa forme à 27 ans, et un autre comme Schneiderlin, montant en puissance à 23 ans. Le parcours est aussi un facteur déterminant dans l'engagement : le français ne s'est peut-être pas facilité la tâche en le choisissant ainsi, mais si l'objectif en est à la hauteur alors les résultats suivront tout aussi facilement.
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