o Malbranque Steed - 22/12/12

Il toujours pourtant joué le même football !

Peu d'experts du ballon rond auraient prédit que Steed Malbranque allait si bien rebondir dans sa terre d'origine qu'il finirait dans l'équipe type des matchs allers du quotidien l'Equipe. Celui qu'on pensait perdu pour tout jamais sur les terrains d'équipes moyennes de Premier League a réendossé le maillot des Gones 11 ans après l'avoir quitté. Avec plus de 110 matchs avec son club formateur jusu'à 21 ans, le voila qui s'envole vers Fulham rejoindre Jean Tigana, pensant booster sa carrière avec une légion d'autres Français qui quittèrent l'hexagone dans les années 2000. Grand mal lui en a pris, après 5 annés sans titres et la perte de sa place en Bleu il fila à Tottenham pendant 2 ans, puis à Sunderland encore 3 ans. Il pensait même mettre un prématurément un terme à sa carrière après un court passage à Saint-étienne en 2011 mais redécouvre Lyon à 32 ans pour cette saison. Grand bien lui en a pris, le voila aujourd'hui pièce maîtresse du dispositif de Rémi Garde, lien pemanent entre Licha et Gomis, vaillant artisan de la deuxième place Lyonnaise à l'aube des 19 matchs retours.

    
L'homme aux plus de 550 matchs professionnels dans l'élite apporte une expérience considérable à la jeune garde lyonnaise, ses capacités techniques sont intactes et bonifiées par une maturité nécessaire à son statut de meneur de jeu. Son jeu est guidé par la prise de responsabilités tout en gardant la fraicheur et la vivacité qui lui sont propre, caractéristiques déployées dans son atypique conduite de balle, avec le centre de gravité très bas dù à son petit gabarit falicilitant la rapidité d'execution. Il organise la relance en se rendant disponible auprès d'Anthony Reveilière qui luttait dans son coin gauche avec Eric Bauthéac puis cherche Bafe Gomis sur un long ballon aérien mais Nemanja Pejcinovic commet une faute sur l'attaquant Lyonnais. Se saisissant du ballon, Malebranque va faire hésiterà remettre en jeu pour finalement faire jouer le coup franc 10 mètres en retrait par Milan Bisaevac, car aucune solution ne lui était proposé. Effectuant donc un faux double un une-deux avac son défenseur dans une phase de sécurisation précédant la préparation de l'action, il va se repositionner face au jeu et constater qu'aucune solution ne lui est  nouveau proposée mais sait qu'en remettant encore en retrait il laisserait avancer le danger jusqu'à sa dernière ligne. A l'image d'un Quaterback de football américain chargé par l'adversaire, il va délivrer in extremis un long changement d'aile très précis vers Michel Bastos, qui lui aura la place d'amorcer enfin l'action. Un talent qui a manqué à la Ligue 1 plus d'une décennie.